Les ressources de Girond

GIROND, hameau de charme, Ardèche (France)

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L'association des
Amis de Girond


	Girond, un eldorado? Girond n'a jamais été très fortuné. Pourtant une des maisons était plus riche que les autres. Cadilaï est la seule maison de Girond à deux étages, et puis son nom est évocateur: Cadilaï, ceux d'en haut en patois. Ca veut tout dire...C'est donc probablement la maison qui a accueilli St Jean-François Régis.



							Les tuiles La seule industrie de Girond a été la fabrication des tuiles. On sait même où se trouvait le four, exactement à l'emplacement actuel des boites aux lettres L'argile pour faire les tuiles provenait de Cornuscle, à 1,5 kms au dessus de Girond sur la crête où se trouve une carrière dont on voit encore les traces. Cette argile était ensuite descendue à dos d'âne jusqu'à Girond où elle était formée et cuite. On comptait jusqu'à 6000 tuiles par fournée. Des tuiles ont été fabriquées dans tous les hameaux du Pont de Fromentières jusqu'à Cornuscles. La vallée était surnommée "la vallée des tuiles". Pour en savoir plus suivez le lien, vous découvrirez l'histoire incroyable des tuiliers qui a duré jusqu'à la fin de la première guerre mondiale. Vous pourrez voir des extraits vidéo de Gabriel Lacour qui a extrait l'argile et fabriqué des tuiles à Girond. C'est par là

		Cette tuile date de 1706, l'inscription que l'on a retrouvée dessus l'atteste. Elle est reproduite sur le schéma ci-contre. Les tuiles étaient exportées à dos de mulet au moins jusqu'à St Pierreville (une bonne trentaine de kms)


						L'agriculture De tout temps la principale ressource de Girond a été la polyculture. Les habitants vivaient en complète autarcie et produisaient tout ce dont ils avaient besoin. En particulier il y avait beaucoup de vergers et l'on cultivait la vigne. Nous avons pu goûter les dernières bouteilles de vin produites à Girond. Il faut reconnaître qu'il n'était pas terrible. Mais faire du vin à 800m d'altitude, c'est une performance. Les deux cépages utilisés étaient le noa et le clinton car ils sont très résistants et ne prennent pas la maladie. Leur culture est à présent interdite car ils peuvent rendre fou s'ils sont mal vinifiés. Dans les années 50/60 l'élevage des moutons et des chèvres s'est développé pour devenir la seule source de revenus des habitants. Tous les amoureux de Girond ont compris qu'en 85 le jour où Simone et René ont vendu leur troupeau, le dernier, que le village venait de perdre son passé. Enfin, il ne faut pas oublier le Picodon dont la célébrité est certaine. Girond en a produit beaucoup jusqu'à la disparition de la dernière chèvre, il y a une dizaine d'années.