VOLAM
C'est une grande faucille de plus de 50 centimètres de long
qui permettait de moissonner. Il était préféré
à la faux (dalha) car considéré comme plus
noble.
DALHA (prononcer "daille")
C'est une faux très classique.
ENCHA C'est
une petite enclume de 20 centimètres de haut pour taper les
faux ou le volam
COUDIER C'est un récipient en bois d'environ 30
centimètres de haut. Rempli d'eau, il sert à faire tremper
la pierre à faux. Un bouchon de foin empêche l'eau de
se vider quand le faucheur se penche. Sa forme pointue permet de le
planter en terre.
ESCOUSSOU C'est un fléau, la partie la plus petite
s'appelle la verge.
Les aires de battage se trouvaient dans l'actuel parking, sur les
aires des maisons. Les aires étaient spécialement préparées,
désherbées puis bousées (par les "bouseurs
d'aire", authentique métier).
Le travail de battage était communautaire et donnait lieu à
des jeux d'adresse tels la quadrette qui consistait à battre
le fléau de manière synchronisée.
RASTEL
Les dents de ce rateau sont en noisetier, bois très résistant
quand il est sec. le manche est en pin.
LES ESCLOPS Ils
étaient dessinés par les femmes. Chaque sabotier avait
sa marque de fabrique. Le prix était fonction du bois utilisé.
Il y avait deux sabotiers au Pont de Fromentières qui faisaient
aussi des coudiers et des rateaux. Les plus chers étaient cloutés.
Ils faisaient le plaisir des enfants à cause des étincelles.