GIROND, hameau de charme, Ardèche (France)
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Généralités
Chauffage du four
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Les réparations
 
 
 
             
  Ethymologiquement, "banal" signifie qui appartient au ban, circonscription du suzerain. A Girond le four appartenait aux moines qui vivaient à "lou four", la maison que l'on voit en arrière-plan sur la photo. Après la révolution, le four est devenu communal.
A présent, le four est en bon état. Ce n'était pas le cas, il y a 30 ans. Il a été restauré sous l'impulsion du Père Michel et de Jacques Chanteperdrix.
    
             
             
        Avant la restauration, le four s'avançait beaucoup plus. Il a été réduit afin d'élargir le passage de part et d'autre. Cela n'a pas nui à sa structure. L'arrière du four est en effet rempli de terre et de pierres afin de conserver la chaleur plus longtemps. Le four ne refroidissait jamais. A présent, il ne sert que quelques jours dans l'année.    
             
       











L'intérieur du four est constitué de briques réfractaires montées en voute. Le combustible est aujourd'hui principalement du genêt sêché et des branches de hêtre.
A l'époque où la totalité de Girond était cultivée, il n'y avait pas de genêts. On brulait alors ce que l'on trouvait en limite de parcelle : ronces (qui servaient également à faire des paniers) et aubépines.

Le chauffage du four est très délicat et progressif.