GIROND, hameau de charme, Ardèche (France)
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29/10/06, 5ème rencontre d'automme.

La cinquième édition des rencontres d'automme a été fidèle à la tradition. L'équation "musique + randonnée + convivialité " a donné une excellente journée avec une température incroyablement douce, un soleil éclatant et des couleurs qui ont inspiré tous les photographes-randonneurs.


 

Avant le départ les dernières recommandations. Jacques Chanteperdrix, président de l'association et enfant du pays raconte l'histoire du Pont de Fromentières et de Mariac.

Le temps est encore un peu frais, mais bientôt les anoraks vont disparaître dans les sacs à dos.

Mariac et Le Pont de Fromentières ne font qu'une seule commune. Mariac, qui lui a donné son nom, est beaucoup plus ancienne. Son nom est cité dans des documents du 11ème sicle. Le Pont de Fromentières est un gamin: le hameau n'a pris son essor qu'à la fin du 19ème siècle, mais mieux placé il s'est développé très vite. Les industries s'y sont installées, alors que Mariac, perchée sur son rocher grandissait plus lentement, ce qui fait que depuis une cinquantaine d'années, il y a à peu près autant d'habitants dans l'une que dans l'autre. Cela nourrit une petite rivailté qui est à l'origine de bien des discussions, mais qui n'empêche pas de se mettre d'accord ensuite.

La promenade commence par la traversée de la Dorne par la nouvelle passerelle, une des dernières réalisations de la municipalité. Elle est couverte pour permettre de l'emprunter en toute saison, particulièrement quand il y a du verglas ou de la glace.

Elle est réalisée avec des matériaux de la région: pins Douglas abattus par la tempête et revêtement de toiture fabriqués par les établissements Chomarat.

 

Rapidement le chemin rentre dans la forêt, et ceux qui ne le connaissaient pas peuvent se rendre compte qu'il n'est pas plat!

 

Arrivés à "l'Aubépin" une surprise attendait tous les participants. Ils ont pu découvrir un cèdre du Liban, seul rescapé d'une série de 7 plantés par le propriétaire de la ferme dont on ne voit plus que des ruines à présent. Pendant la guerre de 14-18, il était au Liban, dans la plaine de la Bekaa, toujours tristement célèbre près d'un siècle après. Les combats faisaient rage, le soldat qui avait ramassé une pomme de pin voyait sa fin approcher et fit le serment, s'il en sortait vivant, de planter les graines au bord du chemin qui menait chez lui. Voilà pourquoi, il y a un cèdre du Liban au milieu des fayards et des pins sylvestres.

Les explications sous le cèdre.

 

le cèdre rescapé

 

 

Pendant la randonnée, les préparatifs de l'apéritif allaient bon train, ici la fabrication des toasts.

Nous vous épargnons les images de libations pour mieux se consacrer à l'après-midi.

Après le repas tiré du sac, il ne restait plus qu'à s'installer dans la salle de concert en plein air sous le tilleul.

 

 

 

Pour chauffer la salle et à la demande générale, Pierre Loches récite encore une fois le "tube" de Girond: "Le mot et la chose" de l'Abbé Lataignant. On ne s'en lasse pas...

Ensuite un jeune artiste avignonnais Bruno Duchâteau, accompagné au piano de Charles Pinatel nous régale avec des chansons de sa composition (texte et musique).

 

Il joue également d'un instrument originaire d'Australie, constitué d'un tube de bois creux. Il en tire des sonorités très particulières. Girond a décidément une vocation complètement internationale.